Iran: Le Bitcoin dans l'Obscurité

Le Paradoxe Énergétique du Bitcoin Iranien
Dans mon centre de données climatisé à Austin, je ne peux m’empêcher de songer à l’ironie : tandis que les mineurs occidentaux se soucient des crédits d’énergie renouvelable, les Gardiens de la Révolution iraniens (IRGC) font tourner des fermes Bitcoin avec des énergies fossiles subventionnées. Des frappes américaines sur des sites nucléaires coïncidant avec des baisses de hashrate ? Juste un autre jour où la géopolitique rencontre la preuve de travail.
Des Sanctions à la Crise Énergétique
En 2019, Téhéran a légalisé le minage comme bouée financière contre les sanctions—une décision que j’aurais normalement applaudie. Mais voici le piège : leur politique obligeant les mineurs agréés à vendre à la banque centrale a créé une économie parallèle monopolisée par l’État. Mes contacts confirment ce que montrent les images satellite : bases militaires et mosquées servent désormais de fermes minières, avalant de l’électricité à 0,01 $/kWh pendant que les hôpitaux rationnent.
En Chiffres :
- 2GW : Charge estimée du minage lors des pannes (≈3 réacteurs nucléaires)
- 175MW : Une seule installation gérée par l’IRGC dans la province de Kerman
- 30k ménages : Nombre de foyers pouvant être alimentés par l’énergie d’un BTC miné
Le Vol Électrique des IRGC
Le véritable retournement ? L’Iran n’a pas juste adopté la crypto—il a institutionnalisé l’arbitrage énergétique. Quand le parlement a discrètement autorisé les unités militaires à construire des lignes électriques privées en 2022, ce n’était pas pour les civils. Moi, puriste DeFi, je suis choqué par les rigs miniers dans les entrepôts des Gardiens puisant directement dans le réseau national pendant que les boulangeries perdent leurs frigos.
« Nous sommes dans le noir pour que les rigs miniers fonctionnent », a tweeté anonymement un habitant de Téhéran lors de la canicule à 50°C l’été dernier. Poétique, quand on sait que selon Elliptic, leur minage annuel consomme 4% des exportations pétrolières—brûlant littéralement du brut pour créer de la rareté numérique.
Un Test d’Éthique Crypto qui Échoue
En analysant les cargaisons d’ASIC saisies (252 000 unités depuis 2022), je reviens toujours à la promesse originelle du Bitcoin : décentraliser le pouvoir. Pourtant, l’Iran montre son inversion dystopique—où la « décentralisation » permet aux acteurs centralisés de détourner les infrastructures. Nakamoto aurait peut-être dû ajouter une clause contre la plongée des villes dans le noir.
À méditer : Quand votre système monétaire anti-fragile dépend de systèmes politiques fragiles qui en abusent, qui teste vraiment qui ?
Envie d’en savoir plus ? Suivez-moi pour mon prochain article sur l’échec du Petro au Venezuela.
DeFiSherlock
Commentaire populaire (3)

Mineração Militar
Parece que o IRGC encontrou uma nova forma de ‘servir o povo’: desviar eletricidade para minerar Bitcoin enquanto os cidadãos ficam no escuro! Ironia máxima: usam petróleo subsidiado para criar moedas digitais.
Matemática do Absurdo
175MW só numa base militar? Isso dá para iluminar 30 mil casas! Mas preferem manter as máquinas ligadas do que os hospitais… Prioridades revolucionárias, não é?
Querem debater ética cripto? Comentem aí: Vale tudo por um Satoshi?

When Your Mining Rig is Brighter Than Your Future
Nothing says ‘decentralized utopia’ like military-run Bitcoin farms blacking out entire cities! Iran’s ingenious solution to sanctions: literally powering the blockchain by turning off citizens’ electricity.
Crypto Math for Dictatorships: 1 BTC mined = 30,000 households in darkness IRGC profits > public welfare (always)
Pro tip: If your bakeries can’t refrigerate bread but your ASICs are humming along nicely, you might be living in a crypto dystopia.
Who needs sunlight when you’ve got blockchain enlightenment? Drop your hot takes below!