FTX et les utilisateurs chinois : le silence des fonds

La chute silencieuse des réclamations transfrontalières

J’ai observé son déroulement — non dans les manchettes, mais dans les registres cachés sous les audits de conformité. Les créances de FTX étaient dénommées en dollars, régler via les corridors bancaires américains, tandis que les créanciers chinois n’avaient aucun accès juridique. Aucun régulateur n’a intervenu. Aucune cour ne les a entendus. Le système n’a pas échoué — ce n’était pas une question de justice ; c’était un silence structurel.

L’algorithme de l’exclusion

Durant la faillite de FTX, nous avons vu le même schéma : les paiements dénommés en dollars transitent par SWIFT, mais les utilisateurs chinois de crypto ont reçu rien — même quand leurs réclamations étaient vérifiées par des données chaines. Pourquoi ? Parce que les frontières jurisdictionnelles sont devenues des barrières masquées en protocoles de liquidité. Vos actifs ne sont pas sécurisés par vos lois nationales — ils sont gouvernés par le code.

Où l’argent ne dort jamais

Le marché ne dort pas — mais vous non plus ne devriez pas. Si vous croyez aux réclamations pouvant être réglées équitablement à travers les frontières, alors vous attendriez un processus dû, une transparence et des droits exécutoires. Mais ici ? Ils n’ont pas distribué parce qu’ils ne pouvaient pas autoriser la distribution — pas parce que les fonds manquaient, mais parce que le système était conçu pour exclure.

Nous avons bâti cela sur une infrastructure sans confiance — et maintenant nous voyons ce qui arrive quand la loi est absente : une majorité silencieuse rendue invisible par conception.